Dans une interview accordée à Good Morning Week-end sur Non Stop People, Patrice Laffont avoue avoir dilapidé tout son argent. Sans détour, l’ancien présentateur de Fort Boyard et Des chiffres et des lettres se confie sur son avenir incertain.
Patrice Laffont est un panier percé ! Au fil des années, celui qui a longtemps tenu les rênes de Fort Boyard et Des chiffres et des lettres n’a pas hésité à dépenser son argent sans compter. C’est ce qu’il a confié ce week-end sur le plateau de Good Morning Week-end sur Non Stop People. « Comment on en arrive là quand on est le fils de l’un des plus grands éditeurs français et en ayant eu cette carrière d’animateur et producteur aujourd’hui ? », lui a demandé le présentateur. Une question à laquelle le visage emblématique du PAF a répondu en toute transparence : « La maison d’édition ne lui appartenait pas donc nous n’avons pas eu un gros héritage. On n’a pratiquement rien touché. Je ne vais pas rentrer dans les détails. L’argent que j’ai gagné au fil des ans, c’était pas du tout les cachets qu’ont les grosses vedettes maintenant », a-t-il expliqué.
Si cette situation financière est encore vivable pour lui, Patrice Laffont s’inquiète pour son avenir, mais garde son sens de l’humour : « C’était confortable, mais moi je suis une cigale, j’ai tout dépensé, je n’ai rien acheté. Je ne suis pas dans la mouise, mais si je vis encore quelques années, je vais avoir une fin de vie assez difficile pécuniairement parlant. Mais je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières. Je vais faire un ‘Laffont-thon’ et peut-être que quelques personnes m’enverront un peu d’argent », a-t-il poursuivi.
Ce n’est pas la première fois que la star du petit écran de 80 ans s’exprime sur sa consommation. En août dernier, à l’occasion de son anniversaire, il avait accordé une interview à Télé-Loisirs, levant le voile sur ses dépenses. Lucide, celui qui n’a pas la langue dans sa poche voyait toutefois le verre à moitié plein : « J’ai eu une chance extraordinaire dans ma vie et à la télévision. J’ai fait un bilan dernièrement et je me suis dit que finalement, ma grande force et ma grande faiblesse, c’était de ne pas avoir eu de rêves. J’ai toujours pris ce qu’on m’a donné, je n’ai jamais été jaloux d’autres, j’ai bien vécu, j’ai profité. J’ai écrit, je viens de finir une pièce que j’espère jouer si Dieu m’en laisse l’occasion. »
Crédits photos : Guillaume Gaffiot/Bestimage
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